
Ghosts : Fantômes à la maison, CBS
J’ai découvert après avoir regardé Ghosts : Fantômes à la maison1 qu’il s’agissait en réalité de l’adaptation d’une série britannique, un classique. Ne connaissant pas l’originale, je ne sais pas si la version américaine est meilleure ou inférieure. Ce que je sais après trois saisons, c’est que cette sitcom est divertissante et même assez plaisante, avec une qualité qui semble augmenter au fil des saisons, ce qui est toujours bon signe. Le concept de base est très simple : un couple hérite d’un grand manoir qui est effectivement hanté, occupé par une dizaine de personnes qui sont mortes sur place au fil des siècles. Suite à un accident qui la plonge brièvement dans le coma, Sam peut voir ces fantômes, contrairement à son mari Jay. Cette dichotomie est un moteur majeur de l’intrigue et de l’humour, l’autre volet étant les fantômes eux-mêmes, qui peuvent découvrir le monde moderne par l’intermédiaire de Sam et qui vivent un quotidien à base de querelles, amitiés et même d’amour.
Ghosts offre un bon équilibre entre humour légèrement absurde (on est sur une série américaine néanmoins, n’espérez pas de l’humour britannique), notamment en se moquant constamment des règles idiotes de l’univers, et les petits récits du quotidien. Au fil des épisodes, on apprend à connaître les fantômes comme de vrais personnages et les scénaristes ont suffisamment d’idées pour leur offrir des histoires intéressantes. Il n’y a rien de révolutionnaire ici, ce n’est clairement pas l’intention de cette série CBS, mais cela ne m’a pas particulièrement gêné. J’ai apprécié le côté old-school du format, les épisodes d’une vingtaine de minutes, à chaque fois centrés sur une idée nouvelle sans oublier un arc principal qui couvre toute une saison, voire toute la série. La troisième saison était étonnamment courte avec ses dix épisodes, alors que la quatrième termine sa diffusion avec une vingtaine d’épisodes à nouveau. J’ai hâte de voir ce que cela donne, sans être réellement inquiet : Ghosts n’est pas une série qui a besoin de tout bouleverser et la formule a fait ses preuves. De temps en temps, une série qui ne cherche pas à renouveler le genre ne fait pas de mal…
Ne nous attardons pas sur le titre français… ↩︎