Terra Nil

Terra Nil

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Vous prenez la direction d’un espace pollué avec l’objectif de le nettoyer et de le rendre à la nature et aux animaux. La technologie humaine doit vous aider une dernière fois à y parvenir, en installant des éoliennes pour alimenter des usines qui vont nettoyer le sol, en ajoutant des dispositifs chargés de restaurer les plantes, puis en créant des écosystèmes complets, forêts, plages, zones humides et enfin en permettant aux animaux de revenir dans cet environnements délaissés. Dans l’idée, Terra Nil est ainsi un constructeur de villes inversé, le contraire d’un Sim City ou d’une des multiples variantes. Un concept qui m’avait énormément intrigué, tant j’adore le genre original, mais j’avais envie de sortir de la routine des constructions de villes. Après environ 14 heures de jeu, j’ai déjà fait le tour de ce nouveau titre et même si on est loin de la profondeur ou de la complexité d’un simulateur de villes et bien plus proche d’un puzzle, j’ai bien aimé ce petit jeu fort sympathique.

Je m’attendais à découvrir d’immenses cartes générées aléatoirement, avec un objectif assez libre et la possibilité de jouer pendant des dizaines d’heure sur une carte. Terra Nil ne fonctionne pas du tout de cette manière néanmoins et le jeu est nettement plus réduit. Il est composé de quatre environnements différents, avec autant de climats et des règles du jeu légèrement modifiées à chaque fois. Chaque environnement peut être complété avec des parties qui se déroulent toujours en quatre phases : il faut d’abord restaurer le terrain, puis restaurer la végétation spécifique et enfin restaurer les animaux tout en effaçant toutes ses traces. Une fois les quatre cartes de base terminées, le jeu débloque quatre nouvelles cartes, des variantes des précédentes avec un gameplay un petit peu ajusté. Mais quand vous avez fini ces huit cartes et réalisé tous les objectifs secondaires, c’est-à-dire déniché tous les animaux et obtenu tous les climats, vous aurez en gros terminé Terra Nil. On peut le faire bien plus rapidement que moi, d’ailleurs, qui ai eu du mal à comprendre certaines règles1 et qui ai savouré quand j’ai réalisé que le titre n’était pas aussi ample que je l’imaginais.

Est-ce un défaut ? Pas nécessairement, mais il faut considérer Terra Nil davantage comme un petit jeu composé de quelques objectifs à remplir, non pas comme un simulateur de ville en bonne et due forme. J’ai beaucoup apprécié l’ambiance du jeu, son côté relaxant et naturellement, son message écologique.


  1. En particulier, que l’identification des animaux pouvait se faire n‘importe où sur la carte et pas seulement autour du bâtiment associé. 🤦‍♂️ Le jeu est nettement plus simple sachant cela, et j’aurais gagné quelques heures au lieu suivre ma méthode, qui consistait à déplacer le bâtiment dans un environnement pour trouver les animaux correspondants. ↩︎

Informations

  • Créateur :
  • Free Lives

Sortie : 2023

  • Compatibilité :
  • macOS
  • Windows
  • Linux
  • Genres :
  • Occasionnel
  • Indépendant
  • Stratégie

Langue : Traduit en français

Liens : Site officiel | Acheter (24,99 €)