Settlement Survival
Vous prenez la tête d’une colonie composée d’une poignée de survivants et vous devez tout reconstruire. Des maisons pour loger les habitants, des cabanes de pèche et de chasse pour les nourrir, des camps de bûcherons pour collecter du bois, des mines pour les autres ressources précieuses. Petit à petit, Settlement Survival vous permet de collecter et de produire tout le nécessaire, tout en débloquant petit à petit les technologies indispensables à toute civilisation digne de ce nom. Vous devrez gérer les précieuses ressources qui sont toutes en quantité très limitée, surtout au début, à commencer par le nombre de personnes qui peuvent travailler. Par exemple, il sera essentiel au départ de maximiser le nombre de personnes dans les champs au printemps et en été, mais de les utiliser pour d’autres tâches en hiver. Et n’oubliez pas de satisfaire leurs désirs, car si vos humains ne sont pas contents, ils ne se reproduiront pas et vous n’aurez aucune chance de progresser dans le jeu. Le nombre d’habitants est un clé pour réussir, mais il ne s’agit pas non plus de croitre sans préparations, car vous vous retrouverez sinon rapidement avec une population qui meurt de soif, de faim ou de maladies.
Survival Settlement est un jeu de gestion et de construction de ville très classique et qui ne cherche pas à révolutionner la catégorie. Comme c’est un genre qui a occupé de nombreuses heures dans ma jeunesse, j’étais content de créer et améliorer cette colonie, la transformant petit à petit en une véritable ville de mieux en mieux organisée. Comme dans la vraie vie toutefois, rien n’est jamais gagné d’avance et le jeu me l’a rappelé violemment. Quand j’ai dépassé les 600 habitants, je me sentais confiant, un petit peu trop peut-être : soudainement, toute la carte est passée au rouge, signe d’une maladie bientôt généralisée à toute ma population. Quelques minutes à peine plus tard, elle passait au jaune, parce que toutes mes maisons et tous les autres bâtiments étaient d’un coup vidés. En une dizaine de minutes seulement, ma population avait été divisée par dix ! Techniquement, la partie n’était pas perdue, mais après quelques minutes à laisser le jeu tourner seul, j’ai vite compris que je n’allais jamais pouvoir rétablir la situation. Il faut une masse minimum de citoyens pour assurer les tâches les plus élémentaires et à défaut, on entre dans un cercle vicieux qui conduit inexorablement à une baisse de la population et jusqu’à la fin d’une civilisation.
Cette leçon digne des Mayas retenue, je peux commencer une partie ou retenter ma chance à partir d’une ancienne sauvegarde. J’ai été initialement un peu sonné face à cette chute brutale, mais je trouve finalement que c’est un bon point pour le jeu. Settlement Survival n’hésite pas à vous faire payer très cher la moindre erreur, quitte à provoquer votre chute de manière irrémédiable en quelques minutes et ce, même en mode facile. Voilà qui relance un petit peu mon intérêt face à un titre par ailleurs assez banal dans la catégorie, qui a quelques mécanismes assez obscurs1 et qui n’est pas toujours bien fini2. Maintenant que je sais qu’il ne faut pas accepter automatiquement les migrants sans avoir de quoi les soigner, j’ai bien envie de retenter l’expérience pour tenter cette fois de mieux m’en sortir…
J’ai beau avoir des champs pleins de vache, je n’ai pas de lait, ni aucun produit dérivé à l’image du beurre, dont les habitants raffolent fort justement. ↩︎
Du moins, la version macOS diffusée sur Steam qui, bug particulièrement agaçant, ne retient jamais mes paramètres et me remet en mode QWERTY à chaque lancement. ↩︎