Satisfactory

Satisfactory

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Vous êtes envoyé sur une planète sauvage et hostile avec comme seul objectif de collecter des ressources et créer l’immense usine qui va être nécessaire au départ d’une fusée. Ça vous rappelle quelque chose ? Sans doute parce que Satisfactory propose exactement le même point de départ que Factorio, un jeu si similaire dans les grandes lignes que l’on pourrait se demander à quoi bon jouer à celui-ci. Vu de loin, la seule différence est technique : alors que Factorio est en 2D isométrique avec une vue qui surplombe l’usine, Satisfactory se déroule à la première personne et plonge ainsi le joueur au cœur de la planète. C’est une expérience plus viscérale, forcément, et c’est en grande partie ce qui m’a attiré vers lui. J’avais tellement apprécié l’original, je me suis dit que ça allait me plaire de reprendre le même concept avec cet autre point de vue. J’étais néanmoins un petit peu inquiet du côté répétitif et fort heureusement, cela n’a pas été du tout le cas.

Satisfactory a beau ressembler de loin à une copie d’un autre jeu, il a suffisamment d’idées différentes pour paraître bien différent une fois la partie lancée. Il y a en effet de multiples différences notables avec Factorio : les ressources sont ici illimitées, par exemple, ce qui change totalement la stratégie et permet d’établir des installations permanentes. Si les animaux présents avant vous sur la planète peuvent aussi être agressifs, ils ne sont que des obstacles si vous croisez leur chemin et ne viennent pas vous attaquer, si bien que l’aspect stratégie est réduit à peau de chagrin. Cela ne m’a pas dérangé, au contraire, j’ai même activé l’option pour désactiver l’agressivité des créatures dès que je suis tombé dessus, car je trouve le jeu ainsi plus paisible et j’ai eu tout le loisir de me concentrer sur la partie exploration et production. L’exploration est un autre aspect fondamentalement différent : vous êtes littéralement perdu quand vous débutez une partie et le monde créé pour Satisfactory est immense. Je ne l’ai même pas exploré entièrement avant la fin de ma partie, même si j’étais proche, et ce n’est que tardivement que j’ai pu me déplacer facilement. Il est si grand que courir d’un bout à l’autre est très lent et il faut attendre les véhicules toujours plus puissants pour enfin pouvoir découvrir la planète et tous ses recoins. Je ne m’attendais pas à autant apprécier l’exploration : de temps en temps, je partais explorer ce monde assez magnifique d’ailleurs, même si l’on reste loin de la qualité des meilleurs jeux du moment, et c’étaient toujours des moments agréables, entre deux constructions ou optimisations de la chaîne de production.

Comme dans Factorio, il y a suffisamment d’éléments à produire, de recherches à mener, de bâtiments à construire et de rails à poser pour ne jamais s’ennuyer. J’ai terminé ma partie, avec une fusée partie vers d’autres horizons, après un petit peu plus de 120 heures de jeu et j’y ai pris énormément de plaisir. Je pourrais pointer du doigt quelques bugs et défauts ici ou là, mais les développeurs continuent de mettre leur jeu régulièrement à jour et je n’ai jamais rien rencontré de bloquant ou rédhibitoire. Si vous aimez le genre, Satisfactory mérite indéniablement un essai, en ayant tout de même conscience que vous risquez de perdre du temps, beaucoup de temps, à construire cette usine…

Informations

  • Créateur :
  • Coffee Stain Studios

Sortie : 2024

  • Compatibilité :
  • Windows
  • Genres :
  • Aventure
  • Indépendant
  • Simulation
  • Stratégie

Langue : Traduit en français

Liens : Site officiel | Acheter (38,99 €)