Before and Now Seems Infinite, Federico Albanese
Je ne sais plus bien comment je suis tombé sur Federico Albanese, compositeur italien comme son nom le suggère bien, mais qui a choisi de composer à Berlin, cela a son importance. Quoi qu’il en soit, cela a été le déclic immédiat, tant cela colle avec mes goûts en la matière. Son style, que l’on classe dans le genre un petit peu en vrac du « classique moderne », m’évoque l’incontournable Max Richter, mais aussi Nils Frahm, peut-être parce que le piano est son instrument de prédilection. Peut-être aussi parce que tous ces artistes n’hésitent pas à mélanger les genres et sortir de leurs cases.
Before And Now Seems Infinite l’illustre bien, avec la majorité des onze titres qui sont uniquement instrumentaux et qui reposent principalement sur des instruments acoustiques, avec le piano au cœur des compositions. Ce qui n’empêche pas les incursions d’instruments électriques au milieu, au profit d’une musique d’ambiance douce, belle et que je trouve si agréable à écouter. Et puis, Federico Albanese n’hésite pas à sortir des sentiers battus avec deux titres chantés qui pourraient se trouver sur un album de pop. Surprenants à la première écoute, ces deux chansons trouvent parfaitement leur place dans l’ensemble après quelques passages de plus dans la rotation quotidienne.
Ce n’est sans doute pas l’album de l’année1, mais Before And Now Seems Infinite n’a pas besoin de l’être. J’ai écouté les morceaux imaginés par Federico Albanese près d’une vingtaine de fois maintenant et chaque nouvelle écoute est un plaisir renouvelé, notamment pour clore une journée sur une note plus douce. Essayez « The Vine » qui ouvre l’album tout en délicatesse et qui est assez représentatif du travail de l’artiste italien. De mon côté, écrire sur l’album m’a donné envie de l’écouter à nouveau, alors relançons la lecture…
Dernière, qui plus est, écrit-il en réalisant qu’il est sorti début 2022… ↩︎